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Du PARADOXE du CHAUFFEUR DE TAXI à L'ÉCONOMIE COMPORTEMENTALE Et si nos décisions n'ét |
Anglais: Behavioral economics
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Le chauffeur de taxi allonge sa journée quand le client
se faire rare. Il cherche malgré tout à se rapprocher le plus possible de son
quota de la journée.
Autre cas: c'est une journée faste, les clients sont
nombreux. Le chauffeur arrête son travail très satisfait à la fin de son
horaire réglementaire. |
Ce cas caricatural illustre le paradoxe de certaines
décisions: il vaudrait sans doute mieux exploiter l'aubaine des jours
d'affluence et se reposer les jours creux.
Dans des cas beaucoup moins flagrants, nos décisions
sont du même type. Pas si rationnelles que cela si l'on veut bien y regarder
à deux fois. |
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NB. Ceci n'est qu'un cas d'école et la
profession a bien sûr sa manière de faire et sa réglementation
Nos choix son effectivement p
inertie, remise au lendemain
(procrastination);
mauvaise résistance à la tentation;
aversion de la perte;
interprétation des observations selon
notre filtre psychologique;
le moral du lundi ou celui du vendredi;
le cycle lunaire (?);
etc. |
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En 1978, Herbert
Simon pose le principe de la rationalité limitée: l'homme ne peut pas tout
connaître et son moteur intime n'est pas seulement la maximalisation de son
bien-être. En 1982, le
jugement humain et la
prise de décision en incertitude. Tous
deux sont Nobel des sciences économiques. Actuellement, l'économie
comportementale connaît un grand succès. Elle s'appuie sur tous ces traits
psychologiques qui peuvent dévier la réflexion logique.
Une conséquence serait
de proposer aux consommateurs et autres usagers des modes d'action par défaut
Par exemple, la personne se voit proposer une contrainte
bénéfique.
Libre à lui de refuser.
Dans la majorité des cas, il se laisse faire. Exemple cité p Aux États-Unis, une
compagnie invite les salariés à mettre une partie de leurs futures
augmentations en plan d'épargne. Chacun doit faire savoir s'il refuse. Constat
après quelques années: l'épargne retraite a fait un énorme bond! |
D'après Les Échos – Jean-Marc Vittori
– 21 juillet 2006