|
FONCTION
LOGIQUE "IMPLICATION" Développements Deux exemples développés pas à pas pour comprendre le
comportement un peu déroutant de l'implication logique. |
|
|||||||||||||||||||||||
Affirmation: S'il
pleut alors le sol est mouillé. P et Q sont des assertions
(ou proposition d'où
la lettre P) Ici, le P rappelle aussi Pluie. |
P: il pleut Q: le sol est mouillé Nouvelle assertion (implication) |
||||||||||||||||||||||
De deux choses l'une: le sol est mouillé ou
ne l'est pas. De même: il pleut ou il ne pleut pas. S'il
pleut, le sol est mouillé. Il pleut est une notion "incluse" dans
celle de sol mouillé. |
|
||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||
Même type
d'affirmations: si l'une est vraie
l'autre l'est aussi: P implique Q P est incluse dans Q |
|
||||||||||||||||||||||
Notez que
ces affirmations sont aussi vraies: Le sol est mouillé (Q) ou il ne pleut pas (non-P) Il n'est pas vrai qu'il pleut et que le sol n'est
pas mouillé (Loi
de Morgan). |
|
||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Affirmation: Tout
nombre terminé par 0 est multiple de 5. |
P: Nombres terminés par 5 (n0) Q: Nombres multiples de 5 (M5) Nouvelle assertion (implication) |
||||||||||||||||
Sur tout
l'ensemble des nombres multiples de 5 (M5), Il
n'existe pas de nombres non-terminés par 0 en dehors de M5. |
|
||||||||||||||||
Ces
nombres sont une partie de l'univers de tous les nombres entiers. Il faut
ajouter tous ceux terminés par 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8 et 9. |
|
||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
L'implication
est toujours VRAIE sauf si n0 vraie et si M5 est
fausse. |
L'implication
est toujours vraie si
n0 est faux ou
M5 est vraie. |
||||||||||||||||
Les deux dernières lignes
prêtent souvent à discussion et en tout cas ne sont pas toujours faciles à
admettre. |
La
cohérence logique de l'implication par rapport à la double implication
(l'équivalence) impose ces conclusions (vraies) lorsque la première assertion
est fausse. |
||||||||||||||||
Même type
d'affirmations: si l'une est vraie
l'autre l'est aussi: P implique Q Non-P ou Q Non (P et non Q) |
|
||||||||||||||||
|
|||
Définition L'implication est un opérateur binaire. Elle lie deux
assertions entre elles P et Q La
première définition est la plus classique La seconde
permet de bien spécifier la table de vérité, notamment en évitant toute
discussion lorsque l'assertion P est fausse. |
On dit qu'une assertion P implique une assertion Q seulement si Q est vraie chaque fois
que P est vraie. On note P Q la assertion qui
prend les mêmes valeurs de vérité que le assertion |
||
Même type d'assertions S'il
pleut le sol est mouillé "Il
pleut" est inclus dans "sol mouillé" Il ne
pleut pas ou le sol est mouillé il n'est pas
vrai qu'il pleut et le sol n'est pas mouillé Si le sol
n'est pas mouillé, c'est qu'il ne pleut pas. Cette
dernière assertion est la contraposée de
l'assertion initiale. |
Tables de vérité |
||
|
||
L'implication est étrange! Il faut vraiment se référer à sa définition
(sa table de vérité). |
||
Assertion: s'il pleut, le
sol est mouillé. |
P: il pleut – Vrai Q: le sol est mouillé – Vrai Assertion vraie. |
|
Les chiens ne font pas des
chats ni les chats des chiens. |
P: les chiens ne font pas des chats – Vrai Q: les chats ne font pas des chiens – Vrai Assertion vraie. |
|
Soit les chiens sont des
hommes, soit les chiens ont quatre pattes. |
P: les chiens sont des hommes – Faux Q: les chiens ont quatre pattes – Vrai Assertion vraie. |
|
Les chiens ne sont ni des
hommes ni des animaux à quatre pattes. |
P: les chiens ne se sont pas des hommes – Vrai Q: les chiens ne sont pas des animaux à quatre pattes – Faux Assertion fausse. |
|
Si Hollande est hollandais
alors 1 + 1 = 3. |
P = Hollande est hollandais – Faux Q: 1 + 1 = 3 – Faux Assertion vraie. |
|
Suite |
Implication – Les 16 cas
possibles de déductions
Logique – Index |
Voir |
|
Cette page |