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Édition du: 02/10/2022

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p-adiques – Théorie

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p-adiques – Pratique

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NOMBRES p-adiques

Séries

 

Les nombres p-adiques ont été introduits par Kurt Hensel à la fin du XIXe siècle, dans le but de transposer à la théorie des nombres les méthodes des développements en séries entières utilisées dans la théorie des fonctions d'une variable complexe.

Dit-autrement, l'histoire des nombres p-adiques débute par le développement en série (somme infinie) des nombres.

Il s'agit d'un développement en série d'une nature particulière puisque la somme ne semble pas converger.  L'exemple ci-dessous montre le développement de la fraction 1/3 en base 5 et sa notation p-adique, laquelle est: soit dans l'ordre des coefficients; soit dans l'ordre inverse (notation courante, en jaune).

   

 

Sommaire de cette page

>>> Séries convergentes et conversion p-adique

>>> Identité d'Euler sur les séries

>>> Levée du mystère de la convergence: nouvelle norme

Débutants

Nombres

 

Glossaire

Nombres

 

Une relation mystérieuse, voire absurde !

Hensel a rendu ce type de convergence logique dans le monde des p-adiques.

Voir Somme de Ramanujan

 

 

Séries convergentes et conversion p-adique

haut

 

Progression géométrique

 

On connait la série indiquée à droite qui converge vers 2 et on sait calculer la limite de cette progression géométrique de raison 1/2 et de premier terme a  = 1:


 

Exemple

  

 

Formule générale pour a = 1

 

Formule valable que si p < 1.

 

Convergence et nouvelle topologie

 

Et si, on prenait la série avec les nombres et non leur inverse ?

La raison devient 2 et le calcul donne -1 ! Oui, on s'affranchit de la condition d'un raison comprise entre 0 et 1.

Résultats aussi étranges avec d'autres valeurs.

 

 

 

 

 

 

Conversion d'un nombre p-adique en nombre ordinaire

 

On a à faire à une progression géométrique de raison p² dont la somme est 1 / (1 – p²) si p < 1.

Avec les nombre p-adiques, par définition, on ignore cette condition.

 

 

 

Identité d'Euler sur les séries

haut

 

Série géométrique à convergence inattendue

OUPS ! La convergence de cette somme n'est assurée que pour p de -1 à +1.

 

En p-adique, on fera l'hypothèse qu'elle converge toujours et que la limite est donnée par la même formule.

 

 

 

Identité d'Euler sur les séries

Prenons cette série doublement infinie.

Pour l'évaluer, on lui associe la série multipliée par x. On retrouve évidemment la même suite.

Si x est différent de 1, la série converge vers 0.

 

Voir Somme qui rend fou par Euler / Brève 895

 



 

Partage et  nouvelles identités

Du fait que la somme est nulle, tout partage de la série en deux parties sera telle que la première partie sera égale à l'opposée de l'autre.

  

 

Exemples

La notation avec surlignement montre les chiffres qui sont répétés.

Il est parfois souhaitable de conserver quelques chiffres pour mieux exprimer la répétition.

 

 

Avec partage

Trois exemples dont le premier est avec un partage à la virgule.

 

Valable pour base 3 ou plus.

 

 

Lecture de ces nombres avec la notation en surligement

Cas 1: le nombre ordinaire  en nombre p-adique;

Cas 2: le nombre ordinaire  en nombre p-adique;

Cas 3: le nombre ordinaire  en nombre p-adique.
  

 

 

Levée du mystère: nouvelle norme

haut

 

Exemple avec le nombre 1 en base 2

 

Comme: 1 = 0,999 … en décimal.

On a:  1 = 0,111… en binaire.

 

En ajoutant 1 à ce nombre, on obtient …000 en 2-adique (ou dyadique).

On a donc:   …1112 = – 1  et son développement en série tel qu'indiqué.

En retirant 1, on trouve cette limite étrange: la série en 2n converge vers 0.

Pour donner un sens à la formule, il faut définir une nouvelle métrique.

 

 

 

 

 

 

Tout nombre rationnel x (différent de 0) peut s'écrire comme indiqué avec  r et n des entiers relatifs et m un entier positif.

  

 

La norme d'un nombre p-adique est définie par:

 

Cette norme satisfait l'inégalité forte du triangle (elle est non archimédienne et spéciale aux nombres p-adiques):

 

 

Conséquence: les grandes puissances de 2 "sont devenues petites".

 

 

Soit un nombre et sa factorisation.

 

Pour tout premier pk , impliqué dans cette factorisation, la norme est égale à p-k.

 

 

 

 

 

La norme de la différence constitue une métrique sur les nombres p-adiques

 

 

Surprenant:  pour p = 5, le nombre 135 est plus proche de 10 que de 35.

 

135 = 10205

   10 =     205

   35 =  1205

135 – 10 = 10005 norme 10-3

135 – 35 = 4005 norme 10-2

  

Voir P-adiques- Théorie

 

 

 

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