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NOMBRES PREMIERS ENTRE EUX ou ÉTRANGERS On
connaît les nombres premiers. On
peut étendre cette notion à des groupes de nombres. Lorsqu'on
cherche à rendre une fraction
irréductible, les nombres au numérateur et au dénominateur sont premiers
entre eux.
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Anglais: a and b are relatively prime or coprimes.
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A, B, C
…. sont premiers entre eux s'ils n'ont que 1 comme diviseur
commun. PGCD (A, B, C …) =
1 |
On dit
que:
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Approche illustrée
Deux
nombres sont premiers entre eux si le segment qui les représente (en rouge)
ne passe par aucun point de la grille. Dans le cas contraire (en vert), le
premier point d'intersection (vert) représente deux nombres effectivement
premiers entre eux. |
Table des nombres premiers
entre eux jusqu'à 50
Lecture: n = 10; il
y a quatre premiers avec 10; ce sont: 1, 3, 7, 9 dont 3 et 7 sont premiers
(rouge)
Voir Tables
Une liste très limitée
Nombres dont tous les premiers avec eux sont
également premiers (ligne jaune avec tous les nombres en rouge): 2,
3, 8, 12, 18, 24, 30. Et c'est tout! |
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Propriété
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Exemple
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Fn et Fn+1
sont
premiers entre eux. Deux termes voisins de la suite
de Fibonacci sont premiers entre
eux. |
Exemple
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Théorème
de caractérisation des
nombres premiers entre eux S'il existe deux nombres x
et y tels que ax
+ by = 1 alors a et b
sont premiers entre eux a et b > 0. |
Démonstration
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Puissances |
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Voir Autres
propriétés
Quels
sont les nombres n tels que tous les nombres impairs premiers avec n sont
tous des nombres premiers ? Ils sont seize: [2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12, 15, 18,
21, 24, 30, 45, 105] |
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Général |
Par paires |
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Nombres premiers entre eux.
Nombres étrangers. Relatively prime.
Ils sont tous premiers entre eux. Anglais: Coprime ( a1 , a2 , … , an
) = 1 |
Nombres premiers entre eux par paires.
Nombres étrangers par pairs. Relatively prime in pairs.
Ils sont premiers entre eux deux par deux. Pairwise coprimes ( ai , aj
) = 1 pour tous |
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Probabilité que
deux nombres n'aient aucun diviseur
commun. Cad: Probabilité que deux nombres pris au hasard soient premiers entre eux.
Probabilité qu'un nombre ne soit pas divisible par un
carré. Densité
asymptotique des nombres sans carré. |
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Théorème de Cesàrio (1859-1906), démontré en 1881). Pour tout n, la probabilité Pn que deux
nombres entiers choisis au hasard et inférieurs à n soient premiers entre eux
est exprimée par la limite suivante: Le
calcul de zêta (2) = pi/6, dit
problème de Bâle, est dû à Euler en 1735. |
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(voir
ci-dessous) |
que si a et b sont de
parité opposée (voir
ci-dessous) |
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Si a et b
sont PEE, alors a et b sont PEE avec la somme d'une part et avec la
différence d'autre part. Si on connait un nombre n = p.q,
avec p et q premiers entre eux, alors le nombre p + q est premier avec n (p,q) = 1 (p.q, p+q) = 1 Ex: n = 15 = 3 x 5 et 8 est
premier avec 15 comme 2 d'ailleurs Théorème de Dirichlet Pour tout
a et b étant PEE positifs, il existe
une infinité de nombres premiers du type a + bx, Voir Forme des premiers |
On sait que a et b sont PEE:
a ne divise pas b et b ne divise pas a. Avec a + b,
a divise le premier terme
mais pas le second;
b divise le second pas le
premier.
a + b est premier avec a et
avec b. Même chose avec a – b Démonstration alternative Relation de Bézout: au + bv = 1 au + bv + av – av = 1 au – av + av + bv = 1 a(u – v) + (a + b)v = 1 aU + (a + b)V = 1 Les nombre a et a + b sont
PEE. |
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Si a et b
sont PEE et de parité opposée, alors leur somme et différence sont PEE. Exemples a et b étant PPE Lorsque la parité est opposée, la somme et la différence sont PPE. |
Examinons la parité
Si a et b sont pairs, somme et
différence sont paires et ne sont donc pas PEE (Voir le rappel en pied de chapitre).
Si a et b sont impairs,
somme et différence sont paires et ne sont donc pas PEE.
Pour que somme et différence
soient PEE, il est nécessaire que a et b soient
de parité opposée.
Mais ce n'est pas suffisant comme le montre cet exemple: 6 + 3 = 9
et 6 – 3 = 3. On constate que dans ce cas les nombres a = 6 et b = 3 sont
bien de parité opposée, mais (a et b) comme (a+b et a–b) ne sont pas PEE. Nécessité d'être premiers entre eux Donc a et b doivent être de parité opposée; mais, que faut-il en
plus? Prenons le cas où a et b
partagent un facteur commun g. a = ga' et b = gb' Alors: a + b = g (a' + b') a – b = g (a' – b') Somme et produit partagent
aussi ce même facteur commun, et ils ne sont donc pas PEE. Pour être PEE, il
faut que g = 1. Ce qui veut dire que les nombres
a et b doivent être aussi PEE. Rappel Supposons a et b de même parité. Si pairs (P): a + b P + P P a – b P – P P Si impairs (I): a + b I + I P a – b I – I P Si a et b sont de même parité alors a + b comme a – b sont divisibles
par 2. |
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Théorème Si a et b
sont PEE, alors a.b
et a+b sont PEE. Rappel du lemme
d'Euclide Si p, un nombre premier divise
a.b, deux nombres entiers relatifs, alors p divise a ou b. |
Démonstration 1 Supposons
que p, un nombre premier, divise a.b et a + b Si p
divise a.b, il divise a ou b; disons a (sinon, on inverse). Or p divise
(a + b), il divise déjà a, il doit aussi diviser b. On peut le monter en
faisant p diviser la somme algébrique: (a+b) – a = b. Divisant
à la fois a et b, p serait un facteur commun. Ce qui contraire à notre
hypothèse. Alors p =
1 et a.b est a + b sont PEE. |
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Rappel sur la relation de
Bézout Les nombres a et b sont PEE,
si et seulement s'il existe deux nombres entiers relatifs (u et v) tels que: au + bv = 1 |
Démonstration 2 au + bv =
1 (au +
bv)² = 1 (au)² +
2aubv + (bv)² = 1 |
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Suite |
(au)² + 2aubv + (bv)² + abu² – abu² + abv² - abv² = 1 a²u² + abv² + abu² + b²v² – abu²
+ 2abuv – abv² = 1 (a + b) (au² + bv²) – ab (u – v)² = 1 (a + b) U + ab
V = 1 Bézout => a + b et a.b
sont PEE |
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Théorème Si a et b
sont PEE, alors a+b
et a² – ab + b² sont PEE ou
divisible par 3 |
Soit d un diviseur commun à a + b et
a² – ab + b², alors: d | a + b et d | a² – ab
+ b² d | (a + b)² et d | a² – ab + b² |
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Nous avons vu que si a et b sont
PEE, alors a + b et ab son PEE: la somme et le produit n'ont aucun facteur en
commun. Or d divise la somme, il ne divise
pas le produit |
(a + b, ab) = 1 d | a + b => d ∤ ab |
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Avec le lemme d'Euclide: |
d | 3 => d = 1 ou 3 |
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Deux exemples |
1
+ 5 = 6, 1² – 5 + 25 = 21 et (6, 21) = 3 1
+ 6 = 7, 1² – 6 + 36 = 31 et (7, 31) = 1 |
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Suite |
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Voir |
Diviseurs:
calculs et facteurs premiers Divisibilité dans une suite
de nombres Quantité de
nombres premiers avec n Théorie des
nombres – Index |
DicoNombre |
Nombre
0,607 … |
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