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LOGIQUE – HISTORIQUE |
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Aristote |
IVe s. av. J. -C. |
La logique remonte à Aristote Il jeta les bases du
syllogisme, que les philosophes scolastiques formalisèrent au Moyen Âge.
L'Organon d'Aristote est l'ouvrage fondateur de la logique.
Au Moyen Âge, Abélard fait revivre la méthode Aristote. Elle est le fondement
de la scolastique Scolastique: enseignement
philosophique et théologique propre au Moyen Âge, fondé sur la tradition
aristotélicienne interprétée par les théologiens. |
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Bacon |
1561-1626 |
Pionnier de la pensée moderne en général.
Profitant de l'esprit de la Renaissance, Bacon
considère cette logique comme sans fondement: il préconise la logique inductive
grâce à une généralisation basée sur l'observation de nombreux cas. Induction: généralisation
d'une observation ou d'un raisonnement établis à partir de cas singuliers. |
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XIXe siècle |
Ce n'est qu'à une époque relativement récente qu'on a vraiment
commencé à s'intéresser à l'histoire de la logique. Jusqu'au milieu du xixe siècle régnait en effet
l'idée que la logique n'avait pas d'histoire, étant, pour l'essentiel, sortie
« close et achevée » de l'esprit d'Aristote.
C'est au XIXe siècle, avec, que la
logique devient mathématique. Elle est l'une des pistes explorées par les
mathématiciens de cette époque afin de résoudre la crise des fondements dus à la
complexification des mathématiques et à l'apparition des paradoxes.
La logique moderne est due à Boole, de Morgan, Frege, Russell, Whitehead
…
Le langage mathématique pouvait se définir
mathématiquement et devenir un objet d'étude pour les mathématiciens. |
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HISTORIQUE |
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Leibniz |
1646-1716 |
Il cherche à établir une langue bien définie, capable
de fournir une caractéristique universelle.
On lui doit les premières tentatives de traitement
formel des mathématiques.
Il a introduit une grande partie de la notation
mathématique moderne: usage des quantificateurs, symbole
d'intégration, etc. |
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Kant |
1724-1804 |
Il tente de développer une pensée pure, détachée de toute
intuition. |
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Bolzano |
1781-1848 |
Ses travaux sont à la base de la théorie des ensembles.
Théorie de la
connaissance (1837) qui influencera le développement par Georg Cantor de la
théorie des ensembles. |
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De Morgan |
1806-1871 |
Lois de De Morgan: sorte de symétrie
dans les formulations logiques |
George Boole |
1815-1864 |
Il développe un formalisme logique. Fondateur de la logique symbolique moderne.
1854 - Recherches
sur les lois de la pensée
Il introduit un calcul de vérité où les combinaisons
logiques comme la conjonction, la disjonction et l'implication, sont des
opérations analogues à l'addition ou la multiplication des entiers, mais
portant sur les valeurs de vérité faux et vrai (ou 0 et 1) ; ces opérations
booléennes se définissent au moyen de tables de
vérité. |
Gottlob Frege |
1848-1925 |
Fondateur de la logique formelle, théorisée notamment
par Russell et Wittgenstein.
Met au point un des premiers systèmes logiques
formalisés.
Il présente la théorie des
quantificateurs, notations symboliques utilisées en logique
mathématique. Il définit le concept comme une fonction dont les caractères
décrivent les objets auxquels il fait référence.
1879 -
L’idéographie.
1884 - Fondements de
l’arithmétique.
1916 à 1925 - Les
Recherches logiques–
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Giuseppe |
1858-1932 |
1895 à 1908 - Formulaire
de mathématique |
Bertrand Russell |
1872-1970 |
Bertrand Russel avec Alfred Whitehead introduisent des
symboles représentant des propositions complètes et les conjonctions qui les relient telles que « ou, et » et « si...,
alors... ». Ils utilisent des symboles différents pour le sujet
logique et pour le prédicat logique de la
phrase, et d’autres symboles pour les classes,
les membres des classes et la relation d’appartenance et d’inclusion dans une
classe.
1910 à 1913 – Principia
Mathematica Un des textes essentiels pour la logique
moderne. |
Wittgenstein |
1889-1951 |
1921 – Tractatus
logico-philosophicus
1953 – Investigations
philosophiques |
David Hilbert |
1862-1943 |
En 1900, il propose sa liste de 23 problèmes non résolus. Le deuxième
était celui de la cohérence de l'arithmétique: comment démontrer par des
moyens finitistes la non-contradiction des axiomes de l'arithmétique?
Point de départ a de nombreux travaux en logique dans
le premier quart du siècle, notamment le développement de systèmes d'axiomes
pour les mathématiques:
axiomes de Peano
pour l'arithmétique,
axiomes de
Zermelo complété par Skolem et Fraenkel pour la théorie des ensembles
formalisation des mathématiques par Whitehead et Russell,
les Principia Mathematica,
théorie des modèles, théorème de Löwenheim-Skolem |
Alfred Whitehead |
1910-1913 |
Voir Bertrand Russel |
Kurt Gödel |
1906-1978 |
1929 – Thèse de doctorat: théorème de complétude : tout
raisonnement mathématique peut en principe être formalisé dans le calcul des
prédicats
1931 – Théorème d'incomplétude
qui montrait l'impossibilité de réaliser ce programme: une arithmétique non
contradictoire ne saurait former un système complet, car la non-contradiction
constitue dans ce système un énoncé indécidable. |
XXe siècle |
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Au XXe siècle, la logique mathématique a été
amplement explorée et complétée par la théorie
des ensembles,
Outre la logique mathématique, qui devait trouver un
essor particulier avec Bertrand Russell, une autre forme de logique est la
logique formelle, qui étudie la validité des arguments et les conditions sous
lesquelles une conclusion peut être inférée de manière valide à partir de
prémisses. |
1930' |
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Nouvelle génération de logiciens Alonzo Church, Alan Turing, Stephen Kleene, Haskell Curry Emil Post,
Travaux sur: Définition de la
notion d'algorithme, Développement de la
théorie de la complexité algorithmique (théorie de la calculabilité, théorie
de la complexité). etc. |
Paul Cohen |
1934- |
Démontre l'indécidabilité de l'axiome du choix et de
l’hypothèse du continu. Résolution du premier
problème de Hilbert |
Actuel |
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L'informatique en logique … |
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Détails des fonctions logiques Multi-variable – Diagramme de Karnaugh
Logique – Index |
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