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1791-1871 – 80 ans |
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Mathématicien britannique, précurseur de l'informatique, inventeur de l'ancêtre
des ordinateurs.
Forme un duo scientifique avec Ada
Lovelace.
Machine à calculer
pilotée par des cartes, comme celles du métier à tisser de Jacquard, qui
alimentait la machine en instructions (premières cartes), puis en données
(cartes suivantes).
Statistiques: tables d'espérance
de vie.
Cryptologie
(déchiffrage).
Optique
(les phares).
Signalisation des chemins-de-fer
(boîte noire).
Etc.
Publie six gros ouvrages et pratiquement 90 articles. |
1791 |
0 |
Naissance à Walworth, Surrey. |
1810 |
19 |
Trinity College puis Peterhouse. |
1812 |
21 |
Fonde la Société Analytique avec d'autres
mathématiciens. |
1813 |
22 |
Première publication. |
1814 |
23 |
Diplômé de Cambridge. Mariage: Georgina Whitmore |
1816 |
24 |
Membre à la Société Royale de Londres. |
1817 |
26 |
MBA |
1820 |
29 |
Membre à la Société Royale d'Édimbourg. |
1820 |
29 |
Fonde la Société Royale d'Astronomie. |
1821 |
30 |
Plans de la première machine à différences. |
1827 |
36 |
Décès de son épouse, de son père et de deux
de ses enfants. Sur huit enfants, trois deviendront adultes. |
1828 |
37 |
Chaire de mathématiques au Lucasian de
Cambridge jusqu'en 1839. |
1834 |
43 |
Principe de base d'une machine à calculer
analytique (analytic engine) avec lecteur de cartes.
La machine analytique comprend déjà une
partie arithmétique et logique, contrôle par boucles, branchements
conditionnels. Et tout cet ensemble mécanique actionné par un moteur à
vapeur. |
1842 |
51 |
Principe de programmation
établis avec Ada Lovelace
(1815-1852), fille de Lord Byron. |
1847 |
56 |
Lance sa seconde machine à différences en
simplifiant la première. |
1871 |
80 |
Décès. |
1908 |
/ |
Démonstration réussie du fonctionnement de
la machine analytique par son fils. |
1991 |
/ |
Construction de la seconde machine de
Babbage: 8000 pièces, 5 tonnes. Fonctionnement comme prévu. |
Ada Lovelace (1815-1862) – Augusta Ada King,
comtesse de Lovelace
A
17 ans, elle rencontre Charles Babbage et se passionne pour son travail sur
la machine à différences, puis sur la machine analytique.
Visionnaire, Ada a su comprendre le potentiel de cette dernière machine
peut-être encore plus que Babbage lui-même. Elle explique dans ses
manuscrits, comment cette machine pourrait être programmée pour des tâches
bien différentes que le calcul numérique. |
Voir Ada Lovelace
– Biographie
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Le théorème utilisé par la machine à différences: La différence d'ordre n des
nombres successifs élevés à la puissance n est constante. Cette
constante est égale à n! (factorielle n) Voir Calculs sur les suites par la
méthode des différences Remarquez que D1 pour les
carrés est égal à la somme de N et N-1. Que D2 pour les cubes est égal à 6
(N-1). Voir Comment exprimer une factorielle par
une somme? Quelle
merveille! Quel bijou de mécanique de précision! The Babbage engine – Computer history museum (Voir la vidéo) |
Voir Brève
48-948
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Table
donnant l'expression de la différence kième entre deux puissances. Exemple
de lecture: en
première différence (D1) entre carrés de nombres successifs, on trouve 2n – 1
qui indique que n² – (n – 1)² = 2n – 1. Par
exemple, pour n = 5: 5² – 4² = 9; en effet; 25 – 16 = 9. La deuxième différence entre deux cubes de nombres
successifs, on donne 6n – 6 qui est égal à = n3 – (n – 1)3
et qui se calcule de la manière suivante:
D11
= n3 – (n – 1)3 ; D12 = (n – 1)3
– (n – 2)3 et D2 = D11
– D12. Par
exemple pour n = 5: D11 = 53 – 43
= 61; D12 = 43 – 33 = 37 et D2 = 61 – 37 =
24 et la formule directe donne: 6 x 5 – 6 = 24.
Les formules sont calculées à partir de n et en
descendant: n – 1, n – 2, etc.
On aurait pu symétriser en prenant n, n+1 et n-1 puis
n+2 et n-2 … Amusant problème de développement des polynômes à l'aide des identités remarquables.
Exemple: la différence entre les carrés
de deux nombres successifs est égale à 2n – 1 et entre deux cubes successifs:
3n² – 3 n + 1.
Application: connaissant un
carré, pour passer au suivant, c'est très simple! Il suffit d'ajouter le
nombre et son successeur. En effet, D1 = 2n – 1 = n + (n – 1). Par exemple,
il est connu que 144
est le carré de 12. Pour trouver le carré de 13, j'ajoute 12 et 13 à 144,
soit 169
qui est bien le carré de 13. Voir Diapositive
8 de la découverte junior des carrés Voir Développements sur les carrés
- Index |
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Exemple avec n3 – (n – 1)3 Le résultat est une
expression du deuxième degré (en effet, dans la différence, les termes au
cube s'éliminent). |
n3 – (n – 1)3 = an² + bn +
c Trois inconnues: a, b et c |
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Prenons trois valeurs
faciles à calculer. |
n = 1: 13 – 0
= 1 = a +
b + c n = 2: 23 – 13
= 7 = 4a + 2b + c n = 3: 33 – 23
= 17 = 9a + 3b + c |
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Résolution (tous calculs
faits) Voir Résolution semblable |
n3 – (n – 1)3 = 3n² – 3n +
1 |
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Voir Différences
secondes constantes
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Développement de nk – (n – 1)k |
Identité remarquable générale ak – bk = (a –
b) x
(ak–1
+ ak–2 b + ... + abk–2 + bk–1 ) Pour deux nombres consécutifs n et (n – 1) nk – (n – 1)k
= (nk–1 + nk–2
(n–1) + ... + n(n–1)k–2
+ (n–1)k–1 ) Exemple pour k = 3 n3 – (n – 1)3
=
n3–1 + n3–2 (n – 1) + (n – 1)3–1 = n²
+ n² – n + n² – 2n + 1 = 3n² – 3n + 1 |
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Généralisation et propriété remarquable |
La différence kième entre la
puissance kième de nombres successifs est
constante et égale à k!. Voir calcul de la différence
kième entre la puissance de nombres consécutifs >>> |
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Vidéo
Calcul de la puissance
kièmes d'un nombre par Yves Roques
– Vidéo – Explication très claire sur tableau blanc. Courtoisie de l'auteur lui-même que je
remercie |
Voir |
Initiation
aux dérivées via les carrés et les cubes
Somme des
entiers, carrés … avec calcul des différences |
Diconombre |
Nombre 2
Nombre 6
Nombre
24 |
Aussi |
Contemporains (Années1700)
Contemporains
(Années1800)
Jeux – Index
Multimédia
et informatique – Index
Puissance – Index |
Sites |
Babbage – Wikipédia
The Babbage engine –
Computer history museum – Vidéo qui montre
le fonctionnement
Les différences kièmes des
puisnaces e nombres consécutifs – Vidéo
– Yves Roques |
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