Édition du: 12/02/2024 |
INDEX |
Théorème de Pythagore |
|||
Démonstrations algébriques du Théorème de Pythagore Avec l'outil vectoriel
et la notion de produit scalaire, la démonstration du théorème de Pythagore
est immédiate et, en prime, sa généralisation à un triangle quelconque (loi
des cosinus). Autres
démonstrations avec la trigonométrie, les exponentielles, la différentiation. |
||
|
Sommaire de cette page >>> Distance >>> Démonstration avec les vecteurs (1) >>> Démonstration avec les vecteurs (2 et 3) >>> Démonstration avec trigonométrie >>> Démonstration avec exponentielles >>> Démonstration avec dérivées >>> Démonstration par les matrices >>> English corner |
Débutants Glossaire |
Voir Types de démonstrations
du théorème de Pythagore
Distance entre deux points Le théorème de Pythagore conduit au calcul d'une distance en géométrie
plane. En ce sens, il établit une connexion entre la géométrie et l'algèbre. Application numérique c² = (6 – 2)² + (4 – 1)² |
|
|
Somme des vecteurs Le carré: |
|
||||
Produit scalaire Le produit
scalaire des deux vecteurs a et b orthogonaux (angle droit) est nul: En prenant les normes (longueurs) de ces vecteurs: En prenant a, b et c comme des longueurs, on simplifie l'écriture: c² = a² + b² |
|
||||
Historique Démonstration telle qu'elle est décrite dans le livre d'Elisha
Scott Loomis, page 246 – 1940. Elle fait remonter cette démonstration à A.S. Hardy dans son livre de
1881 à propos des quaternions
(cet Hardy n'est pas celui ami de Ramanujan,
G.H Hardy).
|
|
||||
Anglais: Dot product, scalar
product or inner product (Euclidean geometry)
Voir Triangle rectangle dans le
demi-cercle avec les vecteurs
Démo 2 On
duplique le triangle rectangle sur son côté BC. Vecteurs c et d Somme des carrés:
En prenant les normes de ces vecteurs et avec c = d en termes de
longueur: En notation classique des longueurs: c² = a²+ b² |
|
||
Démo 3 On
duplique le triangle rectangle sur son côté BA. Vecteurs c et d La suite
est identique à la démo 2.
|
|
||
Pythagore
par Pythagore ? Référence circulaire ?
Référence
circulaire implicite Certains doutent
de la validité des démonstrations vectorielles du théorème de Pythagore, invoquant
une référence circulaire: utilisation
implicite du théorème pour le démontrer.
Il existe de nombreux débats à ce sujet. Le principal
argument avancé est que: la norme d'un
vecteur (sa longueur) est calculée avec le
théorème de Pythagore. Il s'agit d'un
faux débat. En algèbre linéaire, on définit le produit scalaire totalement
indépendamment du théorème de Pythagore comme le montre la démonstration avec le produit scalaire. Pour
les démonstrations présentées ci-dessus: Une des
démonstrations vectorielles utilise le produit scalaire défini avec le
cosinus de l'angle entre vecteurs (définition géométrique). Le cosinus est le
rapport entre deux longueurs, donc sans rapport avec le théorème de Pythagore
même si la scène de calcul est un triangle rectangle. Lorsque ce cosinus vaut
0, les vecteurs (si non nuls) sont orthogonaux, et réciproquement. Ce
résultat est légitime pour poursuivre la démonstration classique du théorème
de Pythagore. Une autre
possibilité consiste à invoquer la loi des cosinus (Al Kashi). Démontrée sans
le théorème de Pythagore, elle offre justement ce théorème en cas
particulier. Alors pourquoi s'embarrasser à faire ce détour par le produit
scalaire et invoquer ce théorème ? Pour compter une démonstration de plus ?
Ceci-dit, même avec ce détour bien inutile, la démonstration vectorielle via
Al Kashi est valide sans avoir eu besoin du théorème de Pythagore. Outre ceci, il
existe plusieurs méthodes vectorielles avec montages géométriques qui
s'affranchissent totalement du cosinus de l'angle. Cependant ces
démonstrations font usage de la norme des vecteurs. Elle peut être calculée
avec le théorème de Pythagore, mais aussi géométriquement en prenant le carré
du vecteur (sa quadrance), sachant
qu'alors le cosinus vaut 1. Bilan Il existe des
démonstrations vectorielles du théorème de Pythagore, dont certaines datent
du XVIIe siècle, et qui ne sont pas circulaires. Si certaines prêtent à discussion, celle
avec définition du produit scalaire est à l'abri
de toute critique. |
Méthode 1 avec expression des cosinus
des angles b²
= cy & a² = cx a²
+ b² = cx + cy = c (x + y) = c² Voir Relations dans le triangle rectangle |
|
||
Méthode 2 Formule de la soustraction
des angles Avec B = A |
|
||
Méthode 3 Calcul de la somme des carrés en intercalant (i² = – 1) Avec la formule
d'Euler |
|
||
Expression exponentielle
des sinus et cosinus |
|
||
|
|
||
Les carrés |
|
||
Leur somme |
|
||
Avec le rayon c |
|
||
Voir Formule
de Moivre
On calcule la dérivée
de |
|
|
La dérivée est nulle, la fonction est une constante. Pour connaitre sa valeur prenons A = 0 |
|
|
Le théorème de Pythagore avec
les matrices et leur déterminant. Or ces deux matrices sont équivalentes à une rotation près de 90°. |
|
|
Généralisation matricielle Avec A une matrice n x k Voir Cas du
tétraèdre (trois dimensions) Diverses
généralisations du théorème |
Le carré du contenu du parallélépipède défini par A est égal à la
somme des carrés des projections orthogonales des parallélépipèdes dans les
hyperplans à k dimensions. Suite The full
Pythagorean Theorem – Charles Frohman |
|
The Pythagorean Theorem
for Inner Product Spaces Let V be an inner product space. |
Proof Since u is
orthogonal to v, we have that: Thus: Thus our proof is complete |
|
Source Mathonline
Retour |
Théorème de Pythagore –
Approche |
Suite |
Théorème de Pythagore
– Dissections |
Voir |
|
Sites |
Thales's
Theorem: A Vector-Based Proof –Wolfram MathWorld – Animation Dot products,
Pythagoras' theorem, and generalizations – Wild Linear Algebra A – NJ
Wildberger – Vidéo Generalized
Pythagoras through Vectors Prove
sin²θ+cos²θ=1 – Mathematics |
Cette page |
http://villemin.gerard.free.fr/GeomLAV/Triangle/Pythagore/Algebriq.htm
|